Il était 15 heures...

[c'est pas sympa de vous acharner sur moi c'est bien de mettre de l'action mais quand même ^^]

-OUI TU M'AS PARLE DE TON EX MAIS TU M'AS JAMAIS DIT QUI S'ETAIT!!!!! cria t'elle à Nihina.
ET C'EST PLUTOT TOI QUI T'ES FOUTU DE MOI EIJI!

Elle était déspérée. Elle était sur le point de perdre son copain et sa meilleure amie. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Pourquoi est ce qu'ils s'acharnaient sur elle.

Invité

Isis se redit compte que draguer Eiji n'était pas tellement une bonne solution.

Elle prit Sheina par le poignet et l'entraina dans sa "cuisine".

- Ecoutez mademoiselle, ce n'est pas la fin du monde ! Il y a plein d'autres hommes sur terre et mieux que celui-ci ! Tenez ! Buvez-ca ! lui dit-elle en lui tendant une tasse de thé et en lui caressant les cheveux.

Sheina sécha ses larmes et but son thé.
-Merci, dit elle à Isis, c'est très gentil de votre part.

Nihinä se retrouvait donc avec Eiji.

- Tu tiens vraiment à Sheina ou pas ? Parce que tu sais moi dans le fond je m'en fiche un peu... Alors vous faites ce que vous voulez, à toi de voir, et à elle.

Nombre de messages : 543 Age : 32 Date d'inscription : 18/04/2007

Je tiens à elle, oui, mais pas à ce point... Après tout si ça fait chier tout le monde, autant qu'on casse.

- Voilà, comme ça tout est réglé.

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Eiji s'assit sur un fauteuil du petit salon de thé, et fit signe à Nihinä de s'asseoir.

-T'as quelqu'un en ce moment? demanda-t-il.

Sheina avait tout entendu et ne pouvait pas en supporter plus. Elle sortit en trombe du salon de thé et courut sans savoir où elle allait, elle voulait juste mettre de la distance entre Eiji, Nihina et elle.

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-La flemme de courir après elle pour la rattraper... Oh je suis méchant.

Et il le pensait vraiment, qu'il était méchant, mais il n'aimait plus Sheina. La réaparition de Nihinä changeait beaucoup de choses... Peut-être ne l'avait-il pas complètement oubliée?...

- Non, "j'ai persone en ce moment", comme tu dis.

Nihinä ne pouvait toujours pas pardonner ce qui lui avait fait Eiji quelques mois plus tôt.
Elle avait failli mettre un terme à sa vie à cause de lui, et s'était finalement dit qu'être homosexelle serait plus facile.
Mais elle avait toujours su que ça ne marcherait pas entre son (ex)meilleure amie Sheina et elle.

- Je t'ai manqué ? demanda-t-elle à Eiji.

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Eiji ne répondit pas à la question. Il se leva, et alla se servir une tasse de thé, vu qu'il n'y avait personne dans le salon.

Il refléchit à la question, et en conclut que oui, elle lui avait manqué, mais il ne le dit pas.
Il se contenta de s'asseoir en face d'elle et de la regarder, tout en buvant son thé.

- Tu me regardes avec tes yeux d'avant, se contenta d'observer Nihinä. Tu te souviens ? Je buvais mon café du matin, j'étais encore endormie, et toi tu me regardais comme ça. Je te souriais et tu me prenais dans tes bras.

- ...

- Et puis tu partais travailler et tu en regardais d'autres comme ça. Beaucoup d'autres.

Sheina courrait, tête baissée, sans s'arrêter, ni savoir où allait. Mais elle s'en fichait l'important était de s'en aller le plus loin possible.
Finalement, épuisée, elle s'assit au bord du trotoir et donna libre cours à ses larmes.

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Nihinä a écrit:: - Tu me regardes avec tes yeux d'avant, se contenta d'observer Nihinä. Tu te souviens ? Je buvais mon café du matin, j'étais encore endormie, et toi tu me regardais comme ça. Je te souriais et tu me prenais dans tes bras.

- ...

- Et puis tu partais travailler et tu en regardais d'autres comme ça. Beaucoup d'autres.

Eiji baissa les yeux. A présent c'était elle qui le regardait.

"Excuse-moi" pensa-t-il. Mais il ne le dit pas, encore une fois.
Il avait fait beaucoup d'écarts, c'est vrai. Et maintenant il avait honte.

-Il vaut mieux que j'y aille. Et il sortit du salon de thé.

Il n'avait jamais osé dire tout haut ce qu'il pensait. Parfois il aurait fallu...

- Quel con... prensa Nihinä.

Ou peut-être le dit elle tout fort, elle ne savait pas.

Il n'avait jamais su à quel point elle avait souffert. A quel point elle l'avait aimé.
Il avait jours fait comme ça : partir. Il partait pour éviter un problème, alors qu'il ne faisait que les créer.
Nihinä avait peut-être été un peu dure, mais le chemin vers la réconciliation était long et tortueux.

Et pourtant, elle n'avait jamais imaginé sa vie sans Eiji depuis ses 11 ans...

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Il se mit à marcher, tout en se disant qu'il avait vraiment été minable dans toute cette histoire.
Sans trop refléchir, il fit demi tour et se mit à courir jusqu'au salon de thé.
Il n'était peut être pas trop tard...
Il s'arrêta devant le salon de thé, mais Nihinä n'était plus là.

Il fondit en larmes.
Et ce n'était pas courant chez Eiji, de pleurer à ce point pour une fille.

Mais elle était plus qu'une simple fille.

Nihinä revint tous les soirs au salon de thé.
Elle avait dit à Isis que c'était parce qu'elle avait été séduite par l'ambiance, mais en fait elle venait surtout pour revoir Eiji.
Au bout d'une semaine, elle était devenue une habituée et une bonne amie de la propriétaire du salon.
Maleuheureusement, celle-ci dut partir à Paris où sa mère était très souffrante.
Isis confia donc son salon de thé à Nihinä...

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Tout les midis, pendant sa pause déjeuner, Eiji venait faire un tour au salon, sans vraiment d'espoir. A vrai dire il ne rentrait pas, mais jetait juste un coup d'oeil à l'intérieur.

Il s'était rendu compte de son amour pour Nihinä, et ne voulait pas la perdre. Au contraire, il voulait rattraper toute ces années passées sans elle.

Un midi pourtant, il vit la jeune fille dans le salon. Il entra, avança jusqu'à elle, la regarda sans rien dire. Ses yeux étaient embués de larmes, et il dit, la voix deformée par les sanglots : "excuse-moi..."

Il s'avança encore et la prit dans ses bras, il la serra fort, très fort.

"je t'aime.." lui murmura-t-il à l'oreille.

Le salon était vide, comme toujours à midi.
Elle fut donc surprise quand la porte du salon s'ouvrit à cette heure-ci.
C'était Eiji.
Nihinä avait l'estomac noué, mais ce qu'il fit fut bien différent de tout ce qu'elle l'avait vu faire auparavant...

Non seulement il s'excusa, mais en plus il lui révéla ses sentiments, ce qu'il n'avait jamais fait, même quand ils étaient ensemble.

Nihinä ferma les yeux et posa sa tête contre la poitrine d'Eiji.
Elle savait que si elle le regardait elle retomberait de suite sous son charme.

- Je crois bien que...

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-Chht.. Il posa son index sur les lèvres de Nihinä, et la regarda profondément. Elle se mordit legèrement la lèvre, comme quand on arrive pas à resister à quelque chose.

Eiji posa ses lèvres sur les siennes, et ils s'embrassèrent. D'abord doucement, puis la douceur fit place à la passion et à la fougue retrouvée.

Une larme chaude s'échappa de son oeil.

Il avait retrouvée sa Nihinä, plus sensible et plus belle que jamais.

Nihinä était si bien dans les bras d'Eiji... Il avait tellement changé !
Elle essuya une larme qui coulait sur son beau visage.

- Je ne savais pas que tu savais pleurer...

Ils s'embrassèrent longtemps ainsi, parlant peu, se retrouvant au fur et à mesure.

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Au bout d'un petit moment, Eiji s'assit sur le canapé, chamboulé.

-Tu sais, je ne veux plus être celui que j'étais avant. Maintenant je suis un autre Eiji.

Nihinä vint s'assoir à côté de lui et posa sa tête sur son épaule. Il écarta délicatement une mèche de ses longs cheveux, et lui caressa la joue. Il frissona au contact de sa peau.

Il se rappela qu'il devait aller retourner travailler, à son grand regret.

-Nihinä je.. je dois y aller. Il se dégaga de ses bras, et l'embrassa tout en se levant, ne voulant pas la quitter.

-On se voit ce soir, hein? Je passerais, promis.

Il lui lâcha les mains et partit. Il tiendrait sa promesse, évidemment.

Nihinä attendit que la porte se soit refermée pour aller s'écrouler sur un canapé qui servait de banquette au salon de thé.
Elle était heureuse, c'était clair, mais elle ne savait quand même pas quoi penser.
Eiji lui avait dit qu'il allait travailler, qu'il reviendrait tout à l'heure...
Elle décida que s'il ne passait pas ce soir, il n'aurait pas de troisième essai.
Une cliente arriva, puis deux autres, et l'après-midi se déroula vite tant il y avait de travail : Nihinä n'était pas encore habituée à servir tout le monde en même temps, à faire les thés et à disposer les tables.
A 19 h, le dernier couple partit, et elle rangeait les chaises quand la porte se souvrit...

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Eiji entra dans le petit salon, regarda Nihinä, et lui sourit, comme pour dire "tu as vu, j'ai tenu ma promesse!" .
Il s'avança et l'embrassa sur le coin des lèvres, avant d'aller préparer 2 thés.
Puis il l'enlaca, et lui dit, joyeusement: (il était de très bonne humeur ce soir là)

-Mmh.. Tu m'as manquée aujour'hui!... Maintenant, j'ai envie de passer toute mes journées avec toi.
J'ai besoin de toi.
I love you

Nihinä était émue, et c'était peu dire...

- Eiji ! Je suis tellement heureuse que tu aies changé ! Tu sais... j'ai toujours cru en nous 2, dès que je t'ai vu j'ai su que c'était toi l'homme de ma vie. Même si nous avions pris un très mauvais départ...

La jeune femme laissa son regard dans le vague un moment avant de poursuivre.

- Je veux savoir, Eiji, mon amour. Pourquoi, alors que nous étions si jeunes (11 ans !), tu m'as tout de suite détesté ? Tu savais bien que j'étais folle de toi, et tu ne faisais que m'humilier devant tes amis... Et quand tu m'as demandé de sortir avec toi, je n'avais même pas imaginé que c'était pour te moquer de moi dans mon dos ! Maintenant que je sais que tu n'es plus le même, explique-moi juste pourquoi tu m'as fait tout ça, et je laisserai tranquille le passé... J'ai besoin de savoir.